From the series Hocus Focus.
Tout, autour de lui, était trouble et vacillement, prise incertaine; on eût dit que le monde tissé par les hommes se défaisait maille à maille: il ne restait qu’une attente pure, aveugle, où la nuit d’étoiles, les bois perdus, l’énorme vague nocturne qui se gonflait et montait derrière l’horizon vous dépouillaient brutalement, comme le déferlement des vagues derrière la dune donne soudain l’envie d’être nu.
Un balcon en forêt - Julien Gracq
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3.11.12
trouble et vacillement
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Fantastisch. Wie ein Filmstill aus einem Werk von Tarkowski. Geheimnisvoll, voller Tiefe und rätselhafter Dunkelheit. Ein Bild wie eine Meditation - zum Sich-Versenken, auch und gerade weil soviel unerkennbar, nur zu ahnen bleibt. Gruß, Uwe
RépondreSupprimerJe ne le dirai pas aussi poétiquement que Uwe, mais c'est effectivement sombre, mystérieux et suggestif...
RépondreSupprimerexcellent light
RépondreSupprimerThe dark woods, the darker mystery om these oaths we're going. Thorw your arms around me in the cold dark night while the trees whispering in our names.
RépondreSupprimerA hundred film scenes running through my brain while my eyes drwon in these spare & dark colours of yours. Drowning never felt better, Francis.
A poem. A gem. Atreasure, my friend!
All the best & safe travels, Fritsch.
Grand plaisir pour moi de revenir par ici, après - tu le sais - un long séjour hospitalier dont je me serais volontiers passé. La référence à Julien Gracq, l'image d'une troublante expressivité. J'adhère complètement.
RépondreSupprimerlove the mood. :)
RépondreSupprimeray, Francis, another highly atmospheric and loaded night vision. it feels haunted and scary and who knows what's lurching in the darkness of that window .... another of your memorable David Lynch-moments, buddy!
RépondreSupprimergreat!
Hepp!