Il y a les mendiants orgueilleux que chante Moustaki :
« À regarder le monde s'agiter et paraître
En habit d'imposture et de supercherie
On peut être mendiant et orgueilleux de l'être
Porter ses guenilles sans en être appauvri. »
Et il y a les mendiants dans la position de la soumission, le visage caché à notre regard par la force de la honte. Mendiant soumis à notre rance volonté, parviens-tu encore à nous émouvoir ?
Comment feras-tu, mendiant, quand ils auront aboli l'argent en pièces et en billets ? Quel est le chemin hasardeux que tu suis ? De quel pays es-tu venu en trébuchant ? Vers quel pays te dirigeras-tu, poussé par les vents mauvais des temps futurs ? Je n'ai aucune réponse à ces questions médiocres, aucune réponse sensée.
-----------------
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire